Les armures japonaises sont en
majorité réalisées avec du fer, mais de nombreux autres métaux y sont
également ajoutés comme de l'or ou du cuivre, ainsi que du cuir, du
tissu, de la corde ou de la laque.
Plus que de simples protections, elles sont de véritables oeuvres d'art.
Celles-ci étaient composées de petites plaques de fer triangulaires ou
rectangulaires assemblées par des attaches de cuir ou des rivets
(tankô).
Un autre modèle s'inspire des armures chinoises et regroupe des bandes
de cuir ou de fer se chevauchant et étant reliées entre elles aux
extrémités (keikô)
Les armures de type "classique" japonaises datent de l'époque Heian
(794-1185) et sont dérivés du type keikô. Il en existe trois sortes:
les ôyoroi (grande armure) pour les samouraïs de haut rang, les dômaru
(enveloppant le torse et se fermant à droite) et les haramaki (souple
et d'une seule pièce fermant dans le dos) pour les simples soldats.
Les ôyoroi se composent d'un casque (kabuto), d'une cuirasse (dô) et de
grandes épaulières (ôsode). Elles permettent de protéger les cavaliers
tout en leur laissant de l'aisance.
Dans le Japon ancien, les batailles étaient souvent des duels entre les
chefs des groupes s'opposant qui parfois se terminaient par des combats
au corps à corps, et le poids des armures (30 à 60kgs) obligeaient à
avoir plus de force que de technique.
L'école Yagyû-shingan-ryû[1] avait trouvé un moyen de renverser
l'adversaire de manière à ce que son armure lui brise la colonne
vertébrale.
Qui n'aurait pas rêvé posséder de pareilles protections parmi les Pafiens ????
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[1] http://membres.multimania.fr/obk/ARTMART/YAGYU_SHINGAN/YagyuHistoire.html
Source : parano.
Sources de vérification : Animeland magazine.